Avoir un job à l'étranger : l'immersion totale

Pas de miracle : pour avoir le privilège de travailler à l’étranger de façon temporaire ou durable, il vous faudra montrer patte blanche ! Mais toutes les destinations n’auront pas le même niveau d’exigence, et certains dispositifs peuvent vous faciliter la tâche.

Travailler dans un autre pays européen : Quelles conditions ?
 

Si vous souhaitez ajouter une expérience professionnelle internationale à votre CV, la solution la plus simple consiste à regarder du côté des pays voisins ! En tant que ressortissant français, vous avez la possibilité de séjourner et de travailler librement dans n’importe lequel des États membres de l’Union européenne : les conditions d’entrée et de séjour sont réduites à leur strict minimum, avec la seule nécessité de disposer d’une carte d’identité (ou d’un passeport) en cours de validité.

Sachez par ailleurs que vos diplômes français feront l’objet d’une équivalence sur place, ce qui vous donne donc le droit de continuer à exercer votre métier (sauf cas d’une profession réglementée et spécifique). Votre protection sociale, par ailleurs, pourra être facilement fournie sur place via une carte européenne d’assurance maladie (CEAM) et une bonne assurance voyage en complément.

D’autres pays proches ont des réglementations plus restrictives en matière d’accueil des travailleurs étrangers. La Suisse, notamment, impose un quota annuel sur le principe de la préférence nationale. N’espérez donc pas obtenir systématiquement gain de cause !

Hors Europe : Quelles solutions pour travailler à l'étranger ?
 

Au-delà des frontières de l’Union européenne, les conditions de séjour se restreignent et il deviendra plus difficile d’obtenir autre chose qu’un visa de tourisme et de court séjour, interdisant de fait toute activité professionnelle sur place.

Si vous êtes âgé entre 18 et 30 ans, une excellente solution consiste à participer au « programme vacances-travail » (PVT) entre la France et l’un des pays partenaires de ce dispositif. Le principe ? Avoir le droit de vivre et travailler dans un pays pendant une année entière, tout en vous familiarisant avec la langue et la culture locales ! Des destinations comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada, mais aussi Hong Kong, Singapour, le Japon, la Russie ou de nombreux pays d’Amérique latine sont assez facilement accessibles via cette formule. Attention toutefois : chaque pays impose son propre quota annuel de PVTistes français.
Avoir un job à l'étranger : l'immersion totale
En dehors de cette classe d’âge ou pour d’autres pays, les pistes à explorer sont très diverses. Vous aurez ainsi beaucoup moins de mal à obtenir un visa travail et long séjour au Canada plutôt qu’aux États-Unis, où plusieurs dispositifs et catégories de visas (Work & Travel, visa H1B…) peuvent néanmoins ouvrir des pistes aux travailleurs hautement qualifiés.

Un chiffre clé à retenir
En 2016, plus de 40 000 jeunes ressortissants français ont eu l’opportunité de découvrir un pays – et bien souvent un ou plusieurs métiers – dans le cadre du programme vacances-travail, ou PVT.

Que peut-on acheter et ramener en France ?
 

D’une manière générale, il vous sera plus simple d’obtenir un emploi faiblement qualifié plutôt qu’un poste nécessitant des compétences très spécifiques. D’une part, le besoin de main-d’œuvre est une réalité presque partout dans le monde. D’autre part, des emplois plus qualifiés peuvent aussi nécessiter des compétences qui vous font défaut, comme une maîtrise parfaite de la langue locale. Libre à vous donc de vous improviser en manœuvre ou en ramasseur de fruits et légumes. Il est aussi possible de tirer parti de votre connaissance de votre langue maternelle, pour devenir par exemple guide touristique ou enseignant privé.

Si l’argent ne constitue pas un problème immédiat, pourquoi ne pas vous lancer dans le secteur de l’humanitaire et du volontariat international ? Qu’il s’agisse de travailler pour une ONG mondialement reconnue ou plus simplement d’apporter votre force de travail dans une ferme biologique contre le gîte et le couvert (principe du « woofing »), vous ne manquerez pas d’opportunités.

Travailler à l’étranger requiert une bonne dose d’adaptabilité, un vrai sens de l’organisation mais aussi une certaine prévoyance. N’oubliez pas de souscrire une assurance internationale Allianz Travel pour vous couvrir contre les risques personnels et professionnels jusqu’au bout du monde.
Que vous soyez un voyageur occasionnel ou un grand voyageur, nous vous proposons une formule adaptée à vos besoins.