Le Canada  est l’un nombreux huit pays à avoir signé un accord bilatéral avec la France pour établir un PVT. Ce programme d’échange séduit de plus en plus de jeunes Français âgés de 18 à 35 ans puisqu’il permet de découvrir le pays tout y en travaillant facilement pendant un an.

En effet, ils n’ont pas l’obligation de chercher un emploi avant leur départ puisqu’ils obtiennent à leur arrivée un permis de travail « ouvert ». Ils peuvent même changer d’employeur durant les douze mois de leur séjour. La réciproque est vraie pour les Canadiens qui souhaiteraient travailler en France. Cependant, les règles encadrant le PVT sont strictes : le Canada instaure chaque année un quota pour le nombre de Français souhaitant entrer sur le territoire ; il dure douze mois et ne peut faire l’objet d’une prolongation. Le ressortissant ne peut pas non plus demander le changement de son statut pendant cette année. La candidature de celui-ci doit par ailleurs respecter certains critères de nationalité, de ressources (700 euros ou 1000 dollars canadiens par mois, durant les trois premiers mois) et de souscription d’une assurance PVT. En effet, vous ne bénéficierez ni de l’assurance chômage ni de l’assurance maladie au Canada. Votre pays d’accueil veut donc avoir la garantie que vous serez couvert en cas de maladie, d’hospitalisation et de rapatriement.

Le Canada est une destination populaire auprès des Français qui se sentent proches d’un pays dont une des provinces est francophone. Ils sont aussi attirés par sa culture nord-américaine qui se rapproche de celle des États-Unis. Une ou plusieurs expériences professionnelles dans un pays anglophone peut être un atout pour décrocher un emploi de retour en France. De nombreux « PVTistes » profitent également des derniers mois de leur séjour pour découvrir le Canada et les États-Unis avec les économies réalisées grâce à leur activité salariée.